Burning Man est un pèlerinage récurrent dans ma vie chaque année depuis cinq ans. C’est le genre d’endroit où les gens peuvent découvrir quelque chose de nouveau sur eux-mêmes, et parfois quelque chose d’encore plus profond qui s’étend au-delà d’eux-mêmes. J’aime ce genre d’étincelle récurrente dans la pensée. C’est comme appuyer sur le bouton de réinitialisation.
Il n’est pas toujours facile de mettre des mots sur une semaine aussi puissante, surtout après avoir conduit pendant près de 18 heures au cours de la dernière journée, puis rendu le camping-car poussiéreux, enfin déballé les restes d’une autre semaine qui ressemblait à une autre dimension, et avoir du mal à faire sens de celui-ci, et encore moins écrire à ce sujet.
Heureusement, nous avons la photographie pour vous aider. Au lieu de mille mots, une image vaut pour moi mille émotions et souvenirs. Un incroyable a le potentiel de transporter une personne dans le temps, dans les sentiments de ces lieux. C’est un moyen magique de cette façon.
Chacune d’entre elles est une carte postale d’un moment du festival que, pour une raison quelconque, je ne semble jamais être en mesure de décrire complètement, mais je peux en quelque sorte trouver la capacité de décrire les sentiments qu’il me laisse :
Cet endroit appelé maison
Revenir à Burning Man, c’est comme retourner dans une ville que j’ai déjà traversée et que j’ai tellement aimée que je ne pouvais pas m’empêcher d’y retourner.
Pourtant, une ville m’affecte rarement comme celle-ci le fait toujours.
J’ai réalisé que les humains sont plus semblables les uns aux autres que différents et nous voulons tous être importants et aimés. À bien des égards, nous sommes interconnectés.
Regarde-moi dans les yeux
Dans un atelier en particulier, nous avons regardé dans les yeux plusieurs parfaits inconnus pendant une période prolongée, quelque chose qui était super inconfortable au début mais qui m’a rapidement fait créer des liens avec les autres êtres dans la pièce avec moi.
Les yeux sont vraiment la fenêtre de l’âme.
Avez-vous rencontré mon ami?
Vous ne pouvez jamais être sûr de ce que vous trouverez lorsque les nuages de poussière se séparent et qu’une autre aventure se révèle.
Jouer
Jouer dans un bac à sable géant était à peu près le rêve de tous les enfants de six ans, n’est-ce pas ?
Courir en costumes et jouer dans la poussière est un moyen infaillible de satisfaire cet enfant intérieur.
Une expression de soi et de liberté
La partie la plus magique de Burning Man cette année a été de vivre le vrai sens de «l’expression de soi radicale», l’un des principaux thèmes importants de la ville.
Il n’y a pas beaucoup d’endroits dans le monde où l’on peut être soi-même sans au moins quelques regards désobligeants, mais pendant une semaine, nous étions libres.
Où le phare brille
Pour les moments où le chemin n’était pas clair, il y avait un phare pour guider le chemin à travers cet océan.
Un rappel sacré
Cette année a été spirituelle, et je suis encore en train de déballer les ateliers qui m’ont laissé épuisé puis m’ont relevé, m’amenant à remettre en question ce que je pensais savoir, à purger la négativité et à embrasser mes semblables.
Cette photo partielle d’une installation d’art comportant le mot, « maison », est la manière parfaite d’illustrer cela.
Une danse avec une tempête de poussière
Dans un endroit si inhospitalier pour les humains, où à peu près tous les aspects, y compris la chaleur, le manque d’eau, la poussière, le soleil intense et les tempêtes, se produisent spontanément, c’est un véritable test non seulement pour survivre, mais pour prospérer.
Ce jour-là, une tempête si forte est passée que nous ne pouvions pas voir. Nous avons dû jeter nos vélos et danser dans la poussière. Les tempêtes vont et viennent et tout dépend de la façon dont vous les affrontez. C’est une métaphore de la vie de cette façon, n’est-ce pas ?
N’oubliez pas de jouer
Vous avez peut-être remarqué que par le passé, je n’ai jamais pris de photos au Burning Man. Cette année, j’ai jeté un vieux point and shoot dans mon sac à dos et j’ai réalisé que presque toutes mes photos étaient de mes amis ressemblant à des déesses. C’est quelque chose que j’ai toujours su à leur sujet mais que j’avais rarement capturé sur des photos auparavant.
Bien que ce soient quelques-uns des seuls que j’ai pris, et que j’étais plus dans l’instant que d’habitude, il m’a semblé approprié de partager enfin avec vous un petit aperçu de ce que c’est là-bas, du moins pour moi.
Jusqu’au prochain retour à la maison qu’est Black Rock City, j’aurai toujours ces souvenirs pour sourire.