Marbres d'Elgin – Les sculptures du Parthénon

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par Mylène

Alors que l'Europe rouvre ses portes aux voyageurs, il est plus excitant que jamais de réfléchir aux trésors culturels qui les attendent. Pour moi, l'un des grands plaisirs du voyage est de rencontrer personnellement le grand art, que je retrouve dans un livre intitulé. collecté Les 100 meilleurs chefs-d'œuvre d'Europe. Voici un de mes favoris :

Pendant 2 000 ans, le temple du Parthénon à Athènes est resté presque entièrement intact. Mais en 1687, lors du siège d’Athènes, le Parthénon fut utilisé pour stocker un immense entrepôt de poudre à canon. (Vous voyez où cela va ?) Pow ! Une énorme explosion a envoyé d’énormes morceaux du Parthénon partout. Puis, en 1801, l’ambassadeur britannique Lord Elgin transporta à Londres les pièces de pierre sculptée les plus précieuses et préservées, où elles ravissent encore les visiteurs aujourd’hui : les « marbres d’Elgin ».

Le British Museum de Londres expose les statues et les panneaux en relief qui ornaient autrefois le sommet de l'extérieur désormais nu du Parthénon. Vers 430 avant JC Les reliefs sculptés font partie de la frise de 150 mètres de long qui entourait autrefois le temple. Ils montrent 56 instantanés de l'événement le plus festif de l'Athènes antique : un grand défilé sur la colline de l'Acropole pour célébrer l'anniversaire de la ville.

Le défilé commence avec des hommes à cheval essayant de ralentir leurs énergiques montures. Viennent ensuite les musiciens qui jouent des flûtes pendant que les dames dansent. Des citoyens respectés conduisent des charrettes, des enfants courent à leurs côtés et des prêtres sacrifient des bœufs de cérémonie. Au centre du cortège se trouve un groupe d’adolescentes. Vêtus d'élégantes robes plissées, ils se mêlent aux cadeaux destinés aux dieux, comme des brûle-encens et des cruches de vin.

Les filles se sont vu confier le cadeau le plus important du défilé : une tunique pliée. Alors que le défilé culminait au Parthénon, les filles ont symboliquement présenté la tunique à la statue d'Athéna de 12 mètres de haut du temple, faite d'or et d'ivoire.

Le réalisme est incroyable : les muscles bien définis des hommes, les veines saillantes des chevaux. Les robes astucieusement pliées des filles les font paraître aussi stables que des piliers cannelés, mais elles émergent naturellement : la forme humaine émerge de la pierre. Ces panneaux étaient à l’origine peints de couleurs vives. Au milieu du tumulte des détails, la frise possède un élément de connexion : toutes les têtes sont au même niveau, pointant dans la même direction, créant un lien d'humanité unique autour du Parthénon.

L'entrée principale du Parthénon était décorée d'une scène grandiose qui représentait le moment de la naissance de la ville d'Athènes. Ces statues étaient situées sur le fronton triangulaire au-dessus de la porte. Il montre les dieux grecs se prélassant lors d'un banquet olympique. Tout d’un coup, il y a beaucoup d’activité. Les dieux se tournent vers un événement miraculeux : Zeus vient d'ouvrir la tête pour révéler Athéna, le symbole de la ville. (Malheureusement, cette scène clé manque, c'est l'espace vide en haut du triangle.)

Ces statues à pignon sont réalistes et tridimensionnelles et présentent des poses complètement naturelles et détendues. Les robes des femmes s'emboîtent et se froissent naturellement, révélant leur anatomie parfaite en dessous.

Une dernière série de tablettes en relief (appelées métopes) représente une légende grecque qui résume l'ensemble du Parthénon. Ils montrent des Grecs antiques combattant des centaures bruts. C'est un arrachage de cheveux gratuit pour tous, crampes de gorge, coups de tibia et genou à l'aine. Finalement, le peuple gagne la partie : il symbolise la façon dont les Athéniens civilisés ont triomphé de leurs voisins barbares.

Dans la vraie vie, les Grecs se sont unis après une guerre brutale et ont couronné leur rétablissement avec la construction du Parthénon. Les précieux marbres d'Elgin représentent la crème de la crème de ce plus grand temple grec. Et ils capturent ce moment de l’histoire humaine où la civilisation a triomphé de la barbarie, la pensée rationnelle des instincts animaux et l’ordre du chaos.

À propos de

Mylène, créatrice du site internet My Trip.

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